La nature ne rentre pas toujours dans des cases. La Koroneiki non plus.
L’Union européenne adapte ses normes pour la Koroneiki
L’UE a récemment annoncé en juin 2025 un ajustement des normes de commercialisation de l’huile d’olive pour tenir compte des particularités biochimiques de certaines variétés monovariétales comme la Koroneiki (Grèce) ou la Nocellara del Belice (Italie). Toutes deux présentent une signature chimique unique, notamment au niveau des stérols.
Pourquoi ce changement ? Parce que les huiles issues de ces variétés présentent naturellement des niveaux de stérols légèrement différents des seuils définis jusque-là. Ces écarts ne traduisent pas un défaut de qualité, bien au contraire : ils sont le reflet de l’identité unique d’un terroir, d’un microclimat, d’une variété millénaire.
Cette évolution réglementaire vient confirmer ce que nous observons dans nos vergers et en laboratoire : la Koroneiki est un trésor vivant, riche en polyphénols, résistante aux sécheresses, et dotée d’un profil sensoriel exceptionnel.
